Test
Publié : 26 mai 2025 00:52
'L’être humain est bâti de telle façon qu’il lui est impossible de voir son propre visage. Pour savoir à quoi il ressemble, il n’a que deux possibilités : demander à quelqu’un d’autre ou utiliser un miroir.''
L'étymologie du mot miroir vient du latin « mirari » qui signifie admirer mais aussi regarder avec étonnement, avec surprise.Il existe également plusieurs synonymes du mot miroir, dont un « spéculum » a donné le nom de spéculation. A l’origine, spéculer était le phénomène d'observation du ciel et des mouvements relatifs aux étoiles grâce à l’utilisation d'un miroir.Sidus (étoile) à également donné considération, qui signifie étymologiquement regarder l’ensemble des étoiles. Ces deux mots abstraits, qui désignent aujourd’hui des opérations hautement intellectuelles, s’enracinent dans l’étude des astres reflétés dans des miroirs. Ces études, grandement intellectuelles, ont supposé que le miroir, en tant que surface réfléchissante et d’un éclat absolu, est le support d'un symbolisme extrêmement riche dans l'ordre de la connaissance. Ainsi la spéculation n’est-elle qu’une connaissance indirecte, lunaire. Par ailleurs, le miroir donne de la réalité une image inversée : Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, dit la table d’Emeraude hermétique, mais en sens inverse. La manifestation est le reflet inversé du Principe : c’est ce qu’expriment les deux triangles inversés de l’hexagone étoilé.
En effet, le miroir limpide est un symbole de la sagesse et de la connaissance alors que le miroir couvert de poussière est celui de l'esprit obscurci par l'ignorance.La connaissance de Dieu est pareille à une image obscure réfléchie par un miroir. Il s'agit bien là d'une incitation à s'examiner soi-même, à grandir et tendre ainsi vers la perfection car Dieu n’est il pas le miroir parfait, celui qui renvoie l’image la plus pure de l’homme à l’homme.
La symbolique du miroir s'appuie ainsi sur la réalité bien étrange d'une forme de perception qui donne à voir un double de soi et de ce qui nous entoure. Dans la pratique initiatique, le miroir joue un rôle de premier plan car son pouvoir réfléchissant permet une mise en profondeur de l'être et rend possible un travail complexe sur celui-ci :
C’est la mise en relation énigmatique de soi et de l'autre, avec nos incertitudes et nos doutes. Dans le cabinet de réflexion, le face-à-face de l’Être avec son propre reflet manifeste que l'initiation est un retour sur soi. Le miroir ne sert alors pas d’objet de réflexion mais de réflexion sur l’objet qui se reflète. C’est une des façons d’aborder ce symbole que l’on peut percevoir de prime abord comme une épreuve à surmonter.
Fixer intensément sa propre image, et notamment se regarder soi-même dans les yeux, permet ainsi d'instaurer une relation avec soi. Car loin de n’être qu’une simple confrontation, le retour sur soi est toujours un travail de transformation, de métamorphose, du à phénomène de concentration sur sa propre image. L'initiation repose donc ainsi sur notre propre usage du miroir qui permet un échange avec l'autre, avec toutes les difficultés que cela amène.
Car que renvoi t-il sinon la vérité, la sincérité et notre propre conscience.
L'étymologie du mot miroir vient du latin « mirari » qui signifie admirer mais aussi regarder avec étonnement, avec surprise.Il existe également plusieurs synonymes du mot miroir, dont un « spéculum » a donné le nom de spéculation. A l’origine, spéculer était le phénomène d'observation du ciel et des mouvements relatifs aux étoiles grâce à l’utilisation d'un miroir.Sidus (étoile) à également donné considération, qui signifie étymologiquement regarder l’ensemble des étoiles. Ces deux mots abstraits, qui désignent aujourd’hui des opérations hautement intellectuelles, s’enracinent dans l’étude des astres reflétés dans des miroirs. Ces études, grandement intellectuelles, ont supposé que le miroir, en tant que surface réfléchissante et d’un éclat absolu, est le support d'un symbolisme extrêmement riche dans l'ordre de la connaissance. Ainsi la spéculation n’est-elle qu’une connaissance indirecte, lunaire. Par ailleurs, le miroir donne de la réalité une image inversée : Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, dit la table d’Emeraude hermétique, mais en sens inverse. La manifestation est le reflet inversé du Principe : c’est ce qu’expriment les deux triangles inversés de l’hexagone étoilé.
En effet, le miroir limpide est un symbole de la sagesse et de la connaissance alors que le miroir couvert de poussière est celui de l'esprit obscurci par l'ignorance.La connaissance de Dieu est pareille à une image obscure réfléchie par un miroir. Il s'agit bien là d'une incitation à s'examiner soi-même, à grandir et tendre ainsi vers la perfection car Dieu n’est il pas le miroir parfait, celui qui renvoie l’image la plus pure de l’homme à l’homme.
La symbolique du miroir s'appuie ainsi sur la réalité bien étrange d'une forme de perception qui donne à voir un double de soi et de ce qui nous entoure. Dans la pratique initiatique, le miroir joue un rôle de premier plan car son pouvoir réfléchissant permet une mise en profondeur de l'être et rend possible un travail complexe sur celui-ci :
C’est la mise en relation énigmatique de soi et de l'autre, avec nos incertitudes et nos doutes. Dans le cabinet de réflexion, le face-à-face de l’Être avec son propre reflet manifeste que l'initiation est un retour sur soi. Le miroir ne sert alors pas d’objet de réflexion mais de réflexion sur l’objet qui se reflète. C’est une des façons d’aborder ce symbole que l’on peut percevoir de prime abord comme une épreuve à surmonter.
Fixer intensément sa propre image, et notamment se regarder soi-même dans les yeux, permet ainsi d'instaurer une relation avec soi. Car loin de n’être qu’une simple confrontation, le retour sur soi est toujours un travail de transformation, de métamorphose, du à phénomène de concentration sur sa propre image. L'initiation repose donc ainsi sur notre propre usage du miroir qui permet un échange avec l'autre, avec toutes les difficultés que cela amène.
Car que renvoi t-il sinon la vérité, la sincérité et notre propre conscience.