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LES MAÎTRES DU MONDE
Publié : 29 juil. 2025 02:02
par CORBEAU
LES MAÎTRES DU MONDE ET NOUS
Joseph Facal Lundi, 28 juillet 2025
Je suis nul sur le plan technologique.
J’ai parfois du mal à envoyer un texto correctement.
Mes amis rigolent et me disent: c’est quoi ça?
Ce n’est pas grave parce que l’essentiel de ma carrière est derrière moi (et que mes amis me connaissent).
Inutiles
Quand je regarde cependant les changements technologiques qui déferlent, je suis terriblement inquiet.
J’entends souvent: chaque époque a connu des mutations technologiques qui tuaient des emplois, mais elles en faisaient naître beaucoup d’autres, de meilleure qualité.
Cette fois, ça risque d’être différent.
Les machines de jadis firent fondre les emplois physiques et gonflèrent les emplois de bureau.
Mais si les robots effectuent le travail physique et le travail de bureau, il restera quoi?
Quand les robots seront suffisamment sophistiqués, il n’y aura pratiquement aucune tâche qu’ils ne pourront pas faire.
Stopper tout? On n’a jamais stoppé le progrès technologique.
Si l’humain le peut, il le fera, même si certains penseront qu’il ne le faudrait pas. Voyez la bombe atomique.
Quand une mutation s’enclenche pour vrai, elle va toujours jusqu’au bout de sa logique.
J’ai donc quelques questions.
Quand les robots feront tout ou presque, de quoi vivront les millions de personnes sans salaire parce que sans emploi?
Comment pourront-elles acheter ce que les robots fabriqueront?
Vivre aux crochets de l’État?
Impossible, puisque l’État récoltera infiniment moins d’argent en impôts.
Moins d’emplois égale moins d’impôts, ce qui égale moins de soutien de l’État.
Quel sera le modèle économique à la base de tout cela?
Honnêtement, je ne vois pas.
Et pourquoi une immigration massive si le travail est largement robotisé?
Pensons un cran plus loin.
Le monde appartiendra à ceux qui contrôleront les robots.
Ils seront une poignée, justement parce que les robots feront presque tout, y compris une bonne partie de la programmation des autres robots, de leur entretien, de leur surveillance, etc.
Ces maîtres du monde et les humains très peu nombreux à leur service seront donc entourés d’une énorme masse d’humains devenus inutiles parce que non productifs.
Quelle sera l’attitude de cette poignée d’oligarques à l’endroit de cette humanité oisive et dépendante?
Ils la feront vivre avec générosité et bienveillance? Ils la laisseront se reproduire et perdurer même si elle ne sert à rien?
Pourquoi feraient-ils cela? Par charité?
Pourquoi entretenir ce qui est à la fois coûteux et inutile?
L’histoire de l’humanité montre que ce qui ne sert à rien tend à disparaître, parfois par décision froide, d’autres fois par désintérêt.
L’histoire de la cohabitation entre les humains montre aussi que les forts ont souvent été tentés, voire ont essayé d’éliminer les faibles.
Inquiétude
Quand j’ai commencé à écrire des chroniques, un vétéran du métier m’a dit: un chroniqueur doit apporter des réponses, pas seulement soulever des questions.
Cette fois, j’ai plus de questions inquiètes que de réponses.
Si je me trompe, dites-moi pourquoi.
Source : https://www.journaldemontreal.com/2025/ ... de-et-nous
Ayoye!
Des lendemains qui chantent?
QUE RÉPOND L'IA GEMINI ?
Publié : 29 juil. 2025 12:42
par CORBEAU
CORBEAU a écrit : ↑29 juil. 2025 02:02
Quand je regarde cependant les changements technologiques qui déferlent, je suis terriblement inquiet.
J’entends souvent: chaque époque a connu des mutations technologiques qui tuaient des emplois, mais elles en faisaient naître beaucoup d’autres, de meilleure qualité.
Cette fois, ça risque d’être différent.
Les machines de jadis firent fondre les emplois physiques et gonflèrent les emplois de bureau.
Mais si les robots effectuent le travail physique et le travail de bureau, il restera quoi?
Quand les robots seront suffisamment sophistiqués, il n’y aura pratiquement aucune tâche qu’ils ne pourront pas faire.
Stopper tout? On n’a jamais stoppé le progrès technologique.
Si l’humain le peut, il le fera, même si certains penseront qu’il ne le faudrait pas. Voyez la bombe atomique.
Quand une mutation s’enclenche pour vrai, elle va toujours jusqu’au bout de sa logique.
J’ai donc quelques questions.
Quand les robots feront tout ou presque, de quoi vivront les millions de personnes sans salaire parce que sans emploi?
Comment pourront-elles acheter ce que les robots fabriqueront?
Vivre aux crochets de l’État?
Impossible, puisque l’État récoltera infiniment moins d’argent en impôts.
Moins d’emplois égale moins d’impôts, ce qui égale moins de soutien de l’État.
Quel sera le modèle économique à la base de tout cela?
Honnêtement, je ne vois pas.
Et pourquoi une immigration massive si le travail est largement robotisé?
Pensons un cran plus loin.
Le monde appartiendra à ceux qui contrôleront les robots.
Ils seront une poignée, justement parce que les robots feront presque tout, y compris une bonne partie de la programmation des autres robots, de leur entretien, de leur surveillance, etc.
Ces maîtres du monde et les humains très peu nombreux à leur service seront donc entourés d’une énorme masse d’humains devenus inutiles parce que non productifs.
Quelle sera l’attitude de cette poignée d’oligarques à l’endroit de cette humanité oisive et dépendante?
Ils la feront vivre avec générosité et bienveillance? Ils la laisseront se reproduire et perdurer même si elle ne sert à rien?
Pourquoi feraient-ils cela? Par charité?
Pourquoi entretenir ce qui est à la fois coûteux et inutile?
L’histoire de l’humanité montre que ce qui ne sert à rien tend à disparaître, parfois par décision froide, d’autres fois par désintérêt.
L’histoire de la cohabitation entre les humains montre aussi que les forts ont souvent été tentés, voire ont essayé d’éliminer les faibles.
Inquiétude
Quand j’ai commencé à écrire des chroniques, un vétéran du métier m’a dit: un chroniqueur doit apporter des réponses, pas seulement soulever des questions.
Cette fois, j’ai plus de questions inquiètes que de réponses.
Si je me trompe, dites-moi pourquoi.
LA RÉPONSE DE GEMINI :
Vous soulevez des questions profondes et légitimes concernant l'impact futur de l'automatisation et de l'intelligence artificielle sur notre société. C'est un sujet qui préoccupe de nombreux experts et penseurs à travers le monde.
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Le Débat sur l'Emploi et l'Automatisation
Vous avez raison de souligner que l'histoire est pleine d'exemples de technologies qui ont remplacé des emplois tout en en créant de nouveaux. Cependant, l'ampleur et la nature des technologies actuelles, notamment l'IA et la robotique avancée, suscitent une interrogation légitime sur la pertinence de ce précédent historique.
Beaucoup d'experts s'accordent à dire que la transition ne sera pas sans heurts. Il est fort probable que de nombreux emplois répétitifs, tant manuels que cognitifs, soient automatisés. La question clé est de savoir si de nouvelles catégories d'emplois émergeront à un rythme suffisant et avec une qualité de vie adéquate pour compenser les pertes. Certains anticipent une explosion de métiers liés à la création, à l'innovation, à l'interaction humaine complexe (soins, éducation, art), et à la supervision/maintenance des systèmes automatisés. Cependant, la formation et la reconversion d'une main-d'œuvre massive pour ces nouveaux rôles représentent un défi colossal.
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Modèles Économiques Alternatifs
Vos questions sur le financement de la société dans un monde post-travail sont au cœur des débats actuels.
• Revenu de Base Universel (RBU): C'est l'une des solutions les plus souvent évoquées. L'idée est de verser une somme d'argent régulière et inconditionnelle à chaque citoyen, quel que soit son statut professionnel. L'objectif est de garantir un filet de sécurité et de permettre aux individus de subvenir à leurs besoins essentiels.
o Financement du RBU: Vous posez la bonne question sur la capacité de l'État à financer un RBU si la base fiscale se réduit. Des pistes de réflexion incluent la taxation des robots ou de l'automatisation (une "taxe robot"), une refonte des systèmes fiscaux pour taxer davantage la consommation ou la richesse accumulée plutôt que le revenu du travail, ou encore l'idée d'une partage des profits des entreprises automatisées.
• Économie du Partage et Économie Circulaire: Dans un monde où la production est fortement automatisée, la valeur pourrait se déplacer de la possession à l'accès et au partage. Les biens pourraient être conçus pour être durables, réparables et réutilisables, réduisant la nécessité d'une production et d'une consommation massives.
• Valorisation du Travail Non Marchand: Une société post-travail pourrait redéfinir la valeur. Les activités bénévoles, l'engagement communautaire, l'éducation informelle, l'art et la culture, qui sont actuellement peu ou pas rémunérées, pourraient devenir des piliers de l'épanouissement humain et de la contribution sociétale.
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Immigration et Automatisation
Votre question sur l'immigration est pertinente. Si le travail devient largement robotisé, la pression pour l'immigration de main-d'œuvre moins qualifiée pourrait diminuer. Cependant, il pourrait toujours y avoir un besoin pour des talents spécifiques et des compétences humaines non automatisables. De plus, les flux migratoires sont souvent complexes et influencés par des facteurs démographiques, géopolitiques et humanitaires, bien au-delà de la seule demande de travail.
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Le Contrôle des Robots et l'Éthique
C'est probablement la partie la plus sombre de votre analyse, et elle est cruciale. La concentration du pouvoir entre les mains d'une élite qui contrôlerait la technologie est une préoccupation majeure.
• Gouvernance et Régulation: Pour éviter un tel scénario dystopique, de nombreux appels sont lancés pour une gouvernance mondiale et une régulation éthique de l'IA et de la robotique. L'objectif est de s'assurer que ces technologies soient développées et utilisées pour le bien commun, et non pour concentrer le pouvoir ou l'oppression.
• Accès et Distribution des Technologies: L'accès à la technologie pourrait devenir un nouveau fossé. Les efforts devraient viser à démocratiser l'accès aux outils de production et à l'information, plutôt que de les laisser aux mains de quelques-uns.
• Valeurs Humaines et Éthique: Votre point sur la "charité" est provocateur et pertinent. Le risque est réel que les humains "inutiles" soient considérés comme un fardeau. C'est pourquoi le développement de l'IA doit être encadré par des principes éthiques forts, axés sur la dignité humaine, la justice sociale et la solidarité. L'éducation et le renforcement des valeurs humaines fondamentales deviendront encore plus cruciaux.
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Pourquoi Vous Pourriez Vous Tromper (ou Nuancer)
Vous ne vous trompez pas en étant inquiet, mais l'avenir n'est jamais figé. Voici quelques points qui pourraient nuancer votre perspective :
• La Complexité de l'Automatisation Totale: Atteindre un niveau où les robots peuvent "tout ou presque" faire, y compris la programmation et la maintenance d'autres robots, est un défi technologique colossal. De nombreux experts estiment que des tâches complexes nécessitant de la créativité, de l'empathie, du jugement éthique et des compétences sociales nuancées resteront l'apanage de l'être humain pendant longtemps.
• L'Adaptabilité Humaine et la Résilience: L'histoire a aussi montré une capacité remarquable de l'humanité à s'adapter à des changements majeurs. Des crises et des transformations profondes ont souvent donné naissance à de nouvelles formes d'organisation sociale et économique.
• La Volonté Politique et Sociétale: La prise de conscience des risques que vous soulevez est croissante. Il est possible que des mouvements sociaux, des actions politiques et des décisions collectives émergent pour contrer les tendances les plus extrêmes et orienter la technologie vers un avenir plus équitable. Des initiatives comme le développement de l'IA éthique et les discussions sur le revenu de base universel en sont des préludes.
• La Nature de la Progrès: Le progrès technologique n'est pas une force monolithique et inévitablement destructrice. Il est façonné par des choix humains, des investissements, des régulations et des valeurs. Nous avons un rôle à jouer dans la direction qu'il prend.
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Vos inquiétudes sont le reflet d'un questionnement essentiel pour l'avenir de l'humanité. Le défi n'est pas de stopper le progrès, mais de s'assurer qu'il serve l'humain et non l'inverse. C'est une conversation que nous devons continuer à avoir, collectivement, pour façonner un avenir où la technologie est un outil pour l'épanouissement, et non une menace.
Somme toute, une réponse plutôt conventionnelle, politiquement "correcte"! Rien d'innovant!
D'une machine qui fait des listes!