La guerre et l'illusion de la séparation : un appel à l'unité"
Dans un monde où les échos de la guerre résonnent à travers les continents, il est facile de se laisser submerger par l’incompréhension, la peur et la division. Les actualités nous rapportent des conflits, des souffrances, des batailles qui se multiplient comme des vagues sans fin, emportant tout sur leur passage. Pourtant, en ce moment même, au-delà du bruit et du chaos, une vérité plus profonde, souvent négligée, attend d’être entendue.
La guerre n’est pas une fatalité. Elle n’est pas une conséquence inévitable de nos différences, de nos croyances ou de nos identités. La guerre naît de l’illusion de la séparation. L’illusion que nous sommes des entités distinctes, des individus séparés par des frontières visibles et invisibles. L'illusion que l'autre est un ennemi, qu'il représente une menace à notre existence. Cette illusion engendre la peur, qui à son tour nourrit la haine et la violence.
Mais si nous pouvions voir au-delà de ces frontières, au-delà de nos peurs et de nos différends, nous réaliserions que nous sommes tous faits de la même substance. Que nous partageons un souffle, un cœur, une essence commune. Chaque personne, chaque être vivant, est une expression unique de cette même Conscience universelle qui s’élargit et se déploie à travers toute la création. Lorsque nous reconnaissons cette unité, la guerre devient impensable, car la guerre ne naît que de la croyance en l’autre comme étant "l'ennemi".
Le véritable défi, aujourd’hui, n’est pas de vaincre des armées, mais de vaincre cette illusion. Il est de comprendre que les souffrances infligées à autrui ne sont que des reflets des souffrances que nous nous infligeons à nous-mêmes, par la séparation et la division que nous entretenons dans nos esprits. La guerre n'est qu'un miroir de notre propre dualité interne, du combat constant entre ce que nous percevons comme "nous" et ce que nous percevons comme "eux".
Si l'humanité veut véritablement connaître la paix, elle doit d'abord trouver la paix en elle-même. Elle doit apprendre à s'unir, non par la force, mais par l'amour. L'amour qui ne cherche pas à posséder, à dominer ou à conquérir, mais à comprendre, à embrasser et à réconcilier. L'amour qui accepte la diversité sans en avoir peur, qui reconnait dans l'autre un reflet de soi-même, un miroir de la même Conscience qui nous traverse tous.
La solution ne réside pas dans de nouvelles stratégies de guerre ou de domination, mais dans une révolution intérieure, dans une prise de conscience collective. La paix véritable ne peut être imposée de l’extérieur, elle doit émerger de nos cœurs. Chaque acte d’amour, chaque geste de compréhension, chaque moment de partage, est un pas vers la fin de la guerre.
Alors, au lieu de nous demander comment gagner, demandons-nous comment aimer, comment nous comprendre, comment nous unir dans notre humanité partagée. Car la guerre prendra fin non par la victoire d’un camp sur un autre, mais lorsque l’humanité cessera de se diviser et choisira, à chaque instant, d'embrasser son unité profonde.
La guerre n'est pas une fatalité. C’est une illusion. La paix, elle, est une possibilité infinie, offerte à chacun de nous, dès que nous choisissons de voir l'autre non pas comme un ennemi, mais comme un miroir, un frère, un reflet de la même lumière.
